
Notre force, notre équipe – Marc Delage
SERVICE D’ACQUISITION, GESTION ET MISE EN VALEUR DES MILIEUX NATURELS (AGMEV)
Découvrez le portrait de Marc Delage, chargé de projets senior!
Tu travailles chez NAQ depuis combien de temps? : Cela fera 15 ans en juin prochain.
Quelle est ta devise? : Ce qui vaut la peine d’être fait, vaut la peine d’être bien fait.
Quel surnom te donneraient tes collègues? : Certains collègues me surnomment le vieux sage.
Pourquoi l’environnement fait partie de tes valeurs? : Parce que la Nature est ce qui mérite le plus de respect. Il est important de se tenir debout face aux dangers et pressions qu’elle subit. Il faut être du bon côté de l’Histoire.
Qu’est-ce qui te rend optimiste face à l’avenir de l’environnement? : Ça, c’est la question à 100 piastres. Comme pour une médaille, il y a deux côtés. Le côté obscur de la Force vit fort bien à travers l’anthropocentrisme qui justifie toutes les exactions commises contre la Nature incluant l’humain. Tous les discours vantant les mérites d’une croissance aussi aveugle qu’infinie basée sur un productivisme débridé me dérangent profondément, et me découragent aussi parfois. Comment peut-on prétendre croître de façon infinie dans un monde fini?
Mais j’ai toujours pensé que si on ne faisait rien, on laissait le champ libre à ce côté obscur. Il faut réagir et s’opposer à cette folie destructrice quasi omniprésente sur notre planète. Aussi, chaque geste que nous posons afin de préserver notre environnement est un pas, petit peut-être, mais dans la bonne direction. Il faut continuer à œuvrer pour un meilleur partage et à instaurer un système basé sur l’équilibre qui laisse la place à toutes les composantes de la biosphère, pas seulement aux humains. Si on réussit cela, mon optimisme grandira. Et puis, l’histoire géologique nous montre que notre bonne vieille Terre s’en est toujours tirée malgré d’énormes bouleversements.
Quelle expertise apportes-tu à l’organisation? : Une bonne connaissance des enjeux environnementaux et des milieux naturels, principalement dans le sud du Québec. Plus de 44 années d’expérience en environnement. Beaucoup d’expérience en négociation et actes juridiques dans le domaine de la conservation des milieux naturels.
Ton expérience chez Nature-Action Québec en quelques mots…
Quelles sont les tâches que tu préfères dans le cadre de ton emploi? : Celles qui concrétisent la protection des milieux naturels à perpétuité. Voir les superficies des milieux protégés grandir année après année me motive. Celles qui me font rencontrer des gens qui poursuivent les mêmes buts et objectifs. Celles qui me mettent en contact direct avec le milieu naturel. Il n’y a rien comme le terrain.
Jusqu’à maintenant, quel projet t’a marqué et pourquoi? : Les mandats à Contrecœur et Châteauguay/Léry, car ce sont mes plus anciens et ceux qui m’ont demandé le plus de temps. Nous avons eu (et avons toujours) des partenaires locaux exceptionnels qui participent activement à la concrétisation de projets de conservation. Et puis, les milieux naturels sont particulièrement beaux.
Comment décrirais-tu l’ambiance de travail chez NAQ? : Formidable. Le contact avec les collègues, les heures de dîner ensemble à partager une pléiade de sujets de conversation aussi divers qu’intéressants. Très bon niveau de discussions. Les gâteaux d’anniversaire et les bulles pour fêter les succès me touchent de près. Beaucoup de respect aussi entre les diverses compétences de collègues aux formations variées. Un climat d’entraide et d’encouragement règne. Cela fait la force d’une équipe comme NAQ.
En quoi NAQ est un employeur de choix? : Mandats très intéressants permettant de concrétiser les formations académiques en actions réelles et durables. Grande marge de manœuvre et de latitude accordée par l’organisation. Bonnes conditions de travail. Outre la confiance qu’on nous accorde, j’apprécie particulièrement la flexibilité des horaires.
Raconte-nous un souvenir ou une anecdote de travail qui t’est mémorable. : À la signature des premières acquisitions à Châteauguay, tout le gratin gravitant autour des acquisitions était présent : la mairesse, des fonctionnaires, les partenaires, la notaire, les collègues. Après la signature, il est d’usage d’ouvrir une (ou des) bouteille(s) de mousseux pour fêter ça. Anne-Marie s’était dépêchée d’aller chercher deux bouteilles de ce précieux liquide dans la voiture. Alors qu’elle et moi nous affairons à les ouvrir, la mienne me glisse entre les doigts, tombe sur le plancher sans se briser, traverse la pièce telle une fusée et finit sa course en tournoyant au pied de la mairesse et, malheureusement, en se vidant de presque tout son contenu. On n’en revenait pas. D’ailleurs, les gens présents en parlent encore. On en a été réduit à se partager la seconde bouteille. Cela n’a pas fait beaucoup de bulles par personne vu le bon nombre de gens présents.
Pour toi, travailler chez NAQ c’est avoir la chance de… : Gagner ma vie dans un domaine valorisant que j’aime. Côtoyer des gens qui ont des valeurs semblables aux miennes. Avoir le plaisir de côtoyer une relève jeune et dynamique qui croit en la Nature. Ça me permet de rester jeune d’esprit et de cœur.