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Infos pratiques

Image loupe et définitions

Éco… quoi? On vous explique!

Le monde environnemental regroupe des actions, théories et techniques issues de nombreuses disciplines comme la biologie, la chimie, le droit, les sciences sociales et bien sûr l’écologie. Plusieurs nouveaux mots sont également créés chaque année afin de décrire de nouvelles réalités et enjeux découlant de la crise environnementale.

 

Voici un petit tour de termes employés fréquemment dans le domaine et leur signification!

Transition écologique

 

La transition écologique représente l’évolution vers un nouveau modèle économique et social qui apporte une solution globale et pérenne aux grands enjeux environnementaux de notre siècle et aux menaces qui pèsent sur notre planète (source : Oxfam).

 

NAQ travaille notamment avec plusieurs villes québécoises pour mettre en place des solutions innovantes qui répondent aux enjeux des changements climatiques et qui vont permettre de créer les villes durables de demain.

Carboneutralité

 

Ce concept vise à n’émettre aucun gaz à effet de serre (élimination à la source) ou à compenser les émissions, par exemple par la plantation d’arbres qui contribuent à filtrer le carbone et ainsi à « neutraliser » les émissions.

 

Le Canada et le Québec, par exemple, visent d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Il y a beaucoup de travail à faire, mais si les engagements sont bien respectés, que les bons choix sont faits et que tous mettent la main à la pâte, on peut y arriver (et idéalement avant 2050!).

Valorisation des matières résiduelles

 

La valorisation est une étape moins connue du fameux 3RV (réduction à la source, recyclage, réemploi, valorisation). Il s’agit de la dernière étape, donc celle qui précède l’envoi de la matière vers le site d’enfouissement. Ainsi, lorsqu’une matière ne peut être réutilisée dans son état actuel et qu’elle n’est pas recyclable, la valorisation doit être envisagée.

 

Les écocentres gérés par NAQ recueillent des tonnes de produits chaque année et font tout en leur possible pour que chaque matière apportée soit valorisée par des partenaires. Par exemple, des matériaux de construction (béton, bardeaux d’asphalte, panneaux de gypse, etc.) peuvent être transformés en matières granulaires qui serviront pour d’autres constructions.

Écocitoyenneté

 

L’écocitoyenneté définit le comportement des écocitoyens. Ces derniers représentent des individus qui par leurs actions respectent les règles et les principes destinés à préserver l’environnement (source : Larousse).

 

Saviez-vous que NAQ a une direction Écocitoyen? Cette dernière comprend le service des communications, le programme de certification environnementale des ateliers de services pour véhicules Clé Verte, la Maison de l’environnement de Verdun et l’Éco-quartier de Saint-Léonard. Cette direction a le mandat de se connecter au citoyen, de l’informer, de solliciter sa participation, de susciter son engagement envers la cause environnementale et la protection des milieux naturels.

Écosystème

 

Un écosystème est un milieu défini à l’intérieur duquel des organismes vivants (animaux et végétaux) et la matière inerte interagissent dans une relation d’étroite interdépendance pour former une unité écologique (source : Encyclopédie canadienne).

 

En des termes plus simples, c’est un endroit où le vivant et le non vivant interagissent pour former un système particulier. On peut penser par exemple aux biomes, qui sont des zones naturelles aux climats et caractéristiques particulières, qui regroupent des espèces vivantes semblables, car celles-ci ont besoin des critères définis du site pour vivre. Par exemple, la forêt boréale, qui se retrouve au Québec mais aussi à plusieurs endroits sur la planète, regroupe habituellement des forêts de conifères et des espèces comme l’original, les écureuils ou encore le loup, entre autres.

Développement durable

 

En un court énoncé, le développement durable définit un développement actuel qui ne compromettra pas la capacité des générations qui suivront de répondre à leurs propres besoins. C’est une vision à long terme qui comprend plusieurs principes et qui regroupe les dimensions environnementale, sociale et économique des activités de développement. Contrairement à ce qu’on pense parfois, le développement durable couvre donc des activités plus larges que seulement celles reliées à l’environnement.

 

NAQ réalise fréquemment avec des villes, municipalités ou MRC des plans de développement durable ou plans de transition écologique qui visent à établir avec les administrations concernées des objectifs puis des actions mesurables pour un développement durable de la communauté.

Biodiversité

 

Il s’agit de la diversité des espèces vivantes présentes (micro-organismes, végétaux, animaux) dans un milieu (source : Le Robert).

 

Avoir une diversité d’espèces qui vivent dans un milieu naturel est essentiel à sa santé et à son équilibre. La biodiversité fournit des services écologiques dont l’ensemble du monde vivant bénéficie, que ce soit en filtrant l’eau et l’air ou en favorisant le développement des sols. La préservation de la diversité biologique est un enjeu actuel des plus cruciaux alors que nous faisons face à un grand déclin de la biodiversité depuis les dernières décennies.

 

Toutes les équipes de NAQ, par l’entremise de leurs projets de restauration, de conservation, d’aménagements ou les plans de développement durable par exemple, visent à protéger la biodiversité.

Gestion différenciée

 

La gestion différenciée concerne l’entretien des aires naturelles, principalement dans les milieux urbanisés ou fréquentés par l’humain comme des parcs, les terrains vagues, les aménagements extérieurs de commerces ou industries, mais aussi les cours résidentielles. Le but de cette méthode est d’entretenir minimalement l’aire naturelle afin d’y favoriser une meilleure biodiversité.

 

Par exemple, des villes comme Montréal emploient la gestion différenciée dans des parcs urbains afin de réduire l’entretien des surfaces gazonnées et laisser davantage de place à une variété d’espèces végétales (idéalement locales). Cela permet non seulement une meilleure biodiversité, mais aussi d’économiser des coûts, d’éviter la prolifération de mauvaises herbes, d’améliorer la résistance aux ravageurs et de réduire les îlots de chaleur, entre autres! La gestion différenciée procure de nombreux avantages et représente une solution intéressante pour favoriser la biodiversité en milieu urbain.

 

Nous espérons que cette lecture vous aura permis de mieux comprendre certains termes entendus fréquemment et d’en apprendre un peu plus sur le travail effectué par les équipes de NAQ selon plusieurs de ces principes.