Nature-Action Québec (NAQ) fête ses 35 ans et pour célébrer nous avons eu envie de rassembler les Québécois et Québécoises autour de la priorité de NAQ : faire de bonnes actions pour la planète.
Le défi Mon action nature te propose donc de transformer ton quotidien pendant 35 jours en mettant en place des gestes concrets qui contribuent à la santé de notre Terre bien-aimée.
Le défi débutera le 22 avril prochain, à l’occasion du jour de la Terre. Il se terminera 35 jours plus tard, soit le 26 mai 2022.
Une trousse du participant contenant des éléments visuels pour faciliter le partage de la participation au défi sur les médias sociaux sera acheminée à chaque participant.
Tu peux aussi participer au défi en partageant tes gestes et bonnes actions pour la planète. Suis-nous sur Facebook afin d’avoir encore plus d’idées pour transformer ton quotidien et n’oublie pas de nous identifier #Monactionnature
Merci de t’impliquer pour faire avancer la cause environnementale avec nous!
#Monactionnature #35ansNAQ
Cinq catégories de défis à relever pour notre planète!
Pour participer au défi Mon action nature tu dois choisir une catégorie parmi les 5 proposées et t’engager à faire des efforts en ce sens pendant 35 jours. Tu peux aussi relever plus d’un type de défi si le cœur t’en dit!
Pourquoi relever ce défi?
La lutte contre les changements climatiques passe inévitablement par un changement majeur de notre régime alimentaire. Cela implique surtout de réduire considérablement notre consommation de viande.
La consommation mondiale d’aliments d’origine animale est en forte hausse depuis quelques dizaines d’années, passant de 75 millions de tonnes à plus de 300 millions de tonnes, en particulier les viandes rouges, mais aussi les produits laitiers, les viandes blanches et les viandes transformées.
Selon la Food and Agriculture Organisation des Nations Unies, l’élevage d’animaux pour la production de viandes est responsable de plus d’émissions de gaz à effets de serre que toute l’industrie des transports!
À titre d’exemple, la production d’un seul kilogramme de bœuf génère 32,5 kg de dioxyde de carbone (CO2). En contrepartie, la moyenne pour les légumes est de 0,7 kg de CO2. Ces émissions sont principalement issues de la conversion des milieux naturels en surfaces arables pour l’élevage ou l’alimentation du bétail.
Plusieurs experts recommandent qu’on puisse au moins réduire l’augmentation prévue de notre consommation de viande, ce qui aurait un impact très important sur le réchauffement climatique et en même temps sur la santé des populations.
Alors comment vas-tu faire partie du défi ?
Comment relever ce défi?
Pourquoi relever ce défi?
Saviez-vous que le transport routier est la cause de 34,4 % des émissions de gaz à effet de serre ?
Selon l’Association canadienne de santé publique, plusieurs études de modélisation indiquent que la pollution atmosphérique liée à la circulation automobile et ses effets connexes sur la santé peuvent être considérablement réduits quand les courts trajets automobiles sont remplacés par le transport actif.
En plus d’être bénéfique pour l’environnement, le transport actif améliore notre santé. En effet, faire de l’activité physique réduit le risque de contracter plusieurs maladies chroniques. Sa pratique est aussi bonne pour la santé mentale. Elle peut améliorer l’estime de soi, le sommeil et les fonctions cognitives. Elle peut aussi soulager la dépression, l’anxiété et le stress.
Voilà plusieurs bonnes raisons d’enfourcher son vélo pour se rendre au boulot !
Comment relever ce défi?
Pourquoi relever ce défi ?
Selon la plus récente enquête de Statistique Canada, le Québec a éliminé, en moyenne, 385 kilos de déchets par personne en 2018, soit deux fois plus qu’il y a 40 ans. Le Québec est aussi le leader de la croissance des déchets résidentiels allant dans les dépotoirs. De 2002 à 2018, la quantité totale a augmenté de 72 %.
Au Québec, les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui stagnaient depuis 30 ans ont recommencé à augmenter ces dernières années. Le secteur des déchets est celui dont les émissions de GES ont le plus augmenté depuis 2012.
Le gaspillage alimentaire crée aussi beaucoup de déchets qui pourraient être évités. Selon Recyc-Québec, 63 % des aliments jetés par les familles canadiennes auraient pu être consommés. Des pertes d’environ 1 100 $ par année par ménage pourraient ainsi être évitées ! Pensez-y, cet argent pourrait servir à prendre une semaine de vacances plutôt que se retrouver à la poubelle!
En changeant nos comportements et habitudes, nous pouvons réduire considérablement nos déchets.
Comment relever ce défi ?
Pourquoi relever ce défi?
Bien entendu, on ne pourrait passer à côté des bienfaits écologiques de s’approvisionner près de chez soi. Le fait que les aliments soient transportés sur une plus courte distance, du producteur à l’utilisateur, rend son empreinte écologique nettement moindre en minimisant les émissions de gaz à effet de serre (GES).
Selon le Conseil québécois de l’horticulture, une famille qui choisit ses aliments en fonction de leur provenance achète des articles qui ont parcouru en moyenne de 1 000 à 2 000 km, soit 2 500 à 3 000 km de moins qu’une famille qui n’a pas cette habitude.
De plus, en choisissant d’acheter local nous avons un énorme impact positif sur les emplois de gens d’ici.
Finalement, entre des produits mûris dans des conteneurs, ayant requis des emballages et des agents de conservation pour les préserver durant ce long voyage ou des aliments frais et savoureux, produits dans nos campagnes par des fermiers qui sont de plus en plus soucieux de l’environnement, lesquels choisis-tu?
Comment relever ce défi?
La biodiversité fournit l’air que nous respirons, la nourriture que nous mangeons, l’eau que nous buvons, entre autres fonctions vitales, indispensables à la vie. Toutes les espèces, y compris l’espèce humaine, dépendent les unes des autres pour survivre. Cela veut dire que lorsqu’une espèce est menacée ou en voie de disparition, la survie des autres espèces qui en dépendent est aussi mise en péril.
Dans un rapport sur la biodiversité publiée en 2020, les experts de l’ONU constatent qu’un million d’espèces sont menacées d’extinction.
Les espèces canadiennes en péril, dont la conservation suscite des préoccupations à l’échelle mondiale, ont décliné de 42 % en moyenne au Canada, entre 1970 et 2016, révèle un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada).
Les espèces en péril ou menacées de disparition au Canada sont confrontées ainsi à cinq menaces, dont le dérèglement climatique, selon la conclusion des experts du WWF-Canada. La perte d’habitat, la surexploitation des espèces commerciales, les pressions industrielles et la pollution figurent parmi les menaces auxquelles sont confrontées les espèces en péril. Pour les experts du WWF-Canada, les mesures de conservation qui ne ciblent qu’une seule menace n’auront probablement pas de succès à long terme.
Comment relever ce défi?