Menu
 

Infos pratiques

5 trucs pour gérer ses déchets efficacement

Le dernier Bilan de la gestion des matières résiduelles de RECYC-QUÉBEC a démontré une hausse de 5 % des matières résiduelles éliminées par habitant au Québec (tous types de matières confondues : déchets, matières recyclables et matières organiques), cette quantité se chiffrant à 716 kg par habitant en 2021. La cible visée par le gouvernement visait à abaisser les matières résiduelles éliminées à 525 kg ou moins par habitant avant 2023. Sur une note positive, la quantité de résidus mis à la poubelle (déchets) a diminué de 5 % et de plus en plus de gens adhèrent au compostage.

 

Pour vous aider à maintenir et développer de bonnes habitudes relativement au tri des matières résiduelles à la maison, et parce qu’il est parfois difficile de s’y retrouver, nous vous partageons quelques trucs utiles à garder en tête au quotidien.

1. Consulter l’application Ça va où? de Recyc-Québec

Cette application permet de mieux trier ses déchets, car il est possible d’y choisir son lieu de résidence. Ainsi, les directives pour chaque type de matière résiduelle sont personnalisées selon les règles de votre municipalité, MRC ou région.

 

On peut ainsi éviter des problèmes de contamination ou encore de bris d’équipements au centre de tri local et on s’assure que les matières déposées seront valorisées si cela est possible. Ce qu’on veut éviter à tout prix c’est que les matières mal triées se retrouvent au site d’enfouissement!

2. Se poser les questions de base et faire le test du plastique avant de le mettre au bac de recyclage

Règle générale, les contenants, emballages, imprimés ou journaux (papier, carton, plastique, verre ou métal) vont au bac de recyclage.

 

Il y a tout de même quelques exceptions, notamment pour le plastique :

 

  • Pas de plastique identifié par le numéro 6 (polystyrène)
  • Pas de sacs de plastique seuls (regroupez-les dans un « sac de sacs »)
  • Pas d’ustensiles de plastique et de matières non identifiées comme recyclables
  • Etc

 

Le site web de RECYC-QUÉBEC explique bien le tout et une fois qu’on connaît les règles de base il est facile d’y penser. Autrement l’application Ça va où est à portée de main!

 

Le test du plastique

Il existe aussi un truc important à connaître pour mieux trier le plastique : pour savoir si un emballage plastique se récupère il faut vérifier si ce dernier s’étire facilement ou non. S’il s’étire facilement avec les doigts on peut le récupérer, dans le cas contraire ça va malheureusement à la poubelle! Peu de gens connaissent ce truc pourtant simple et essentiel au bon tri des matières. Passez le mot!

3. Bien s’informer pour vérifier l’admissibilité des emballages dits « biodégradables » ou « compostables »

Si on vous propose un sac oxodégradable sachez que celui-ci n’est pas exempt de plastique, il ne va donc pas au compost et ne constitue pas une solution écologique. Il s’agit en fait de sacs faits à partir de produits pétroliers, comme les sacs de plastique habituels, auxquels un additif permet au sac de se dégrader au contact de l’air, de la lumière ou de la chaleur. Ainsi, les plastiques oxodégradables finissent par se décomposer en de fines particules de plastique. Celles-ci persistent dans l’environnement, car les microorganismes ne peuvent pas les dégrader. On ne règle donc pas de problème, car ces résidus restent dans l’environnement même si le sac « n’est plus ».

 

Pour les autres sacs dits biodégradables ou compostables il faut faire attention, car certains sacs dits biodégradables ne le sont pas vraiment. Il importe de vérifier le respect de vérifier le respect de la certification à cet effet au Québec.

 

Un véritable contenant compostable et biodégradable serait fait habituellement d’une matière organique, par exemple une matière végétale comme la cellulose. La vraie solution? Prioriser les sacs et contenants réutilisables!

4. Mettre à part les matières qui ne vont ni au bac, ni au compost, ni à la poubelle!

Médicaments, piles, masques, produits chimiques, encombrants, etc. ne vont pas dans la collecte sélective. Il existe des endroits ayant des boîtes pour récupérer ces matières, comme la pharmacie pour rapporter vos médicaments périmés ou non utilisés et les écocentres pour y déposer les matières dangereuses, les vieux appareils électroniques ou encore les résidus de construction.

 

Astuce : nul besoin de vous déplacer à ces endroits chaque semaine, accumulez les matières pendant un certain temps puis trouvez un moment pour aller les déposer aux endroits appropriés. Vous pourriez même consulter vos voisins afin de réunir vos rebuts et partager la responsabilité des déplacements!

5. Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas!

Bien entendu, la gestion des déchets la plus efficace se fait au tout début, soit à l’achat du bien. Produire le moins de déchets possible est la meilleure solution en optant pour des options réutilisables, zéro déchet ou utilisant le moins d’emballage possible. Se poser la fameuse question « est-ce que j’en ai réellement besoin? » est aussi très utile pour l’environnement et le portefeuille!

 

Outre ces choix, d’autres questions peuvent se poser avant de déposer un objet au rebut :

 

      • Est-ce que je peux le réparer au lieu de le jeter?
      • Est-ce que je peux le donner ou le vendre à quelqu’un qui s’en servira?
      • Est-ce que c’est un produit consigné au Québec?

Il y a beaucoup à faire pour réduire la quantité de déchets produits par l’humain. Bien sûr les entreprises, les institutions et les dirigeants doivent mieux faire, mais l’impact de chaque personne fait une grande différence au bout du compte. Il s’agit d’une responsabilité collective appuyée par le poids des actions individuelles!