
5 oiseaux rares à observer au Québec cet été
À la recherche d’idées pour une activité estivale différente et enrichissante? L’observation des oiseaux est un loisir peu coûteux, relaxant et souvent surprenant! Plusieurs sites naturels au Québec permettent de s’adonner à l’ornithologie, et ce, parfois tout près des villes ou même sur votre terrain.
Pour vous donner un petit défi supplémentaire, nous vous présentons 5 oiseaux plutôt rares à observer au Québec cet été!
Attention : L’observation des oiseaux doit toujours se faire dans le respect de la nature, des espèces et du milieu. Gardez une bonne distance avec les oiseaux et ne faites rien qui puisse les déranger dans leurs activités. Pour les plus belles découvertes, il faut savoir se faire discret! Avec de bonnes jumelles vous pourrez tout voir de loin, puis des sites web comme eBird ou QuébecOiseaux vous permettront de vérifier vos observations.
Moqueur polyglotte (Mimus polyglottos)
Cet oiseau peut parfois être observé dans le sud du Québec, plus précisément à partir de la vallée du Saint-Laurent. On le trouve souvent autour des habitations, dans des milieux dégagés. Le mâle et la femelle se ressemblent, avec un plumage gris sur le dessus et blanchâtre sur le ventre. Cet oiseau se distingue par sa queue très longue ainsi que les taches blanches sous ses ailes qu’on peut observer facilement lorsqu’il est en vol. Il se pose souvent au sol pour se nourrir et y déploie ses ailes pour faire bouger les insectes dont il s’alimente. Comme son nom l’indique, le moqueur polyglotte a tendance à imiter les bruits de son environnement, par exemple des alarmes de véhicules, des chiens, des chats ou les cris d’autres oiseaux.

Piranga écarlate (Piranga olivacea)
Un bel oiseau rouge vif qui ne passe pas inaperçu… si vous avez assez de chance pour le croiser! On le trouve principalement en bordure sud du fleuve Saint-Laurent, le long de la rivière Saguenay et jusqu’au lac Saint-Jean. Le mâle a un plumage rouge avec les ailes et la queue noires pendant la période nuptiale seulement (de mars à août), donc au moment où il se trouve au Québec. Il passe l’hiver en Amérique du Sud. La femelle est quant à elle de couleur jaunâtre avec les ailes grises et le mâle y est semblable en dehors de la période nuptiale. Au printemps, le Piranga écarlate visite parfois les mangeoires, surtout les jours pluvieux. Pour de meilleures chances de l’attirer, laissez-lui de la gelée de raisin ou des bouts d’orange.


Photo: William Parenteau
Coulicou à bec jaune (Coccyzus americanus)
Le Coulicou à bec jaune fait partie de la famille des Cuculidés, et est donc une espèce de coucou. Il peut être aperçu dans les régions du sud-ouest du Québec. Il est surveillé par le Relevé des oiseaux nicheurs du gouvernement du Canada, car l’espèce est de moins en moins présente depuis 1970. Le dessus de son plumage est brun et le dessous blanc et, comme son nom l’indique, il a un bec jaune avec le dessus noir. Sa queue comporte des taches blanches.

Oriole des vergers (Icterus spurius)
Cet oiseau varie de couleur selon son âge et son sexe. Le mâle adulte a la tête noire et le corps marron vif. La femelle est quant à elle jaune olive avec des marques de blanc sur les ailes. Le mâle immature lui ressemble, mais sa gorge est noire. D’une taille d’environ 17 cm, l’Oriole des vergers est le plus petit des orioles en Amérique du Nord. On le trouve dans les vergers, mais aussi dans les boisés ouverts, les pâturages, en bord de rivière et même parfois dans les parcours de golf! On peut également l’attirer grâce à une mangeoire lui fournissant du nectar ou des fruits.


Paruline à capuchon (Setophaga citrina)
La Paruline à capuchon a une face jaune qui contraste avec le reste de sa tête noire (le capuchon) et elle semble donc porter un masque ou bien un casque de moto! La femelle ressemble au mâle mais le capuchon est moins marqué. Cette espèce est rare, car elle ne vit pas normalement au Québec. On la retrouve plutôt en Nouvelle-Angleterre et dans l’est des États-Unis, mais il arrive qu’elle nous rende visite! La Paruline à capuchon affectionne les sous-bois des forêts, et particulièrement les massifs de rhododendrons.

BONNE OBSERVATION !
Sources :
Photos : inaturalist.org